Zep, c’est une main de fer dans un gant de velours. Modeste - ce n’est pas parce qu’il a du succès qu’il a la grosse tête - il a pourtant de la suite dans les idées: « quand j’étais petit, je voulais faire de la bd et devenir aussi célèbre que Joe Dassin » Là, il n’y a rien à dire. Programme suivi! Plus ambitieux qu’il n’y paraît, le Zep.
En tout cas, maintenant qu’on le connaît un peu, je peux vous dire, Titeuf, c’est un peu lui, tout à fait lui, parfois archi-lui: la démarche, nonchalante tout en ayant les pieds sur terre, l’esprit plus voyou qu’il n’y paraît, les petites remarques, jamais franchement méchantes, mais impitoyables et clairvoyantes. C’est peut-être là son secret: plus malicieux qu’acide, une sorte de douce ironie permanente.
Ce regard sur le monde, sur les femmes, sur le quotidien, toujours accompagné d’autodérision, on le retrouve tout au long de cette exposition qui inaugure la Villa Bernasconi en tant que maison dédiée à la culture.
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